Voudrais-tu vraiment me faire croire que tu ignores les dispositions testamentaires du tanneur Kiil ?
Je crois que le peu qu’il possède est destiné à une fondation pour les vieux ouvriers nécessiteux. Mais en quoi cela me concerne-t-il ?
D’abord il ne s’agit pas d’une bagatelle. Le tanneur Kiil est un homme assez riche.
Je ne m’en suis jamais douté… !
Hem…, vraiment ? Alors tu ne te doutes pas non plus qu’une partie assez considérable de sa fortune doit échoir à tes enfants et que, toi et ta femme, devez en avoir l’usufruit votre vie durant. Il ne te l’a pas dit ?
Jamais de la vie ! Tout au contraire, il n’a cessé de se plaindre furieusement d’avoir été taxé contre tout bon sens. Mais es-tu si positivement sûr de cela, Pierre ?