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les jours et plus tard je les leur laisserai en héritage, (il fouille sous une étagère.) Est-ce que… comment diable s’appelle-t-elle donc, cette petite ?… est-ce qu’elle n’est pas encore allée chercher le vitrier ?

Mme STOCKMANN

Si, mais il ne savait pas, a-t-il répondu, s’il aurait le temps de venir aujourd’hui.

LE Dr STOCKMANN

Tu verras qu’il ne l’osera pas.

Mme STOCKMANN

C’est bien aussi ce qu’a pensé Randine : il n’osera pas, à cause des voisins. (Parlant du côté du salon.) Qu’y a-t-il, Randine ? Oui, oui. (Elle passe au salon et rentre aussitôt.) Voici une lettre pour toi, Thomas.

LE Dr STOCKMANN

Donne, (il ouvre la lettre et la lit.) Ah ! très bien.

Mme STOCKMANN

De qui est-ce ?

LE Dr STOCKMANN

Du propriétaire. Il dénonce le bail.

Mme STOCKMANN

Ce n’est pas possible ? Lui, si poli…