Le diable m’emporte, — ce serait dommage.
Heureusement, quoi qu’il arrive, nous pourrons tirer parti de la situation. Si le maire rejette le projet du docteur, il se met sur le dos toute la petite bourgeoisie, l’association des propriétaires de maisons et le reste. Et s’il y adhère, il se brouille avec un tas de gros actionnaires de l’établissement, jusqu’ici ses plus fermes appuis.
Oui, oui, car ils devront y aller de la forte somme…
Ah oui ! vous pouvez y compter. De toute façon, voilà le cercle rompu, et alors, voyez-vous, nous allons, chaque jour que Dieu donne, éclairer le public sur l’insuffisance du maire dans tous les domaines et sur la nécessité d’attribuer tous les postes de confiance à des libéraux.
C’est juste, mort de mon âme ! Je vois cela d’ici. Nous sommes sur le seuil d’une révolution !