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à l’école de la vie. Allons, monsieur le docteur, je vais vous dire le bonsoir. Vous savez maintenant que vous pouvez vous appuyer sur nous autres, petits bourgeois, comme sur un mur solide. Vous avez pour vous la majorité compacte, monsieur le docteur.

LE Dr STOCKMANN

Je vous remercie, mon cher monsieur Aslaksen. (il lui tend la main.) Adieu, adieu !

ASLAKSEN

Venez-vous avec moi à l’imprimerie, monsieur Hovstad ?

HOVSTAD

Je vous suis. J’ai encore quelque chose à terminer.

ASLAKSEN

C’est bien, c’est bien.

(Il salue et s’en va. Le Dr Stockmann le suit dans le vestibule.)

HOVSTAD

Eh bien ! qu’en dites-vous, docteur ? Ne pensez-vous pas qu’il serait temps de faire un peu d’air ici, de secouer toute cette torpeur, cette pusillanimité, cette lâcheté ?