chemin. Je suis en train d’écrire une farce à la fois profonde et folle. Titre : Sic transit gloria mundi.
(Il reprend sa route en courant. Le vieux de Dovre lui crie des paroles qui se perdent.)
(Un carrefour.)
Eh bien, Peer ! tu n’as encore jamais été où tu en es ! Ce Contente-toi t’a donné le coup de grâce. Ta barque fait eau de toutes parts. Il faut t’accrocher à une épave. Tout plutôt que d’être confondu avec d’autres débris !
Eh bien, Peer Gynt ! Où est ton certificat ?
Suis-je déjà au carrefour ? C’est aller vite !
Je lis sur ton visage comme dans un livre. Je sais ce que ça veut dire.
Vois-tu, l’affaire est un peu embrouillée. Je renonce à être moi-même. La preuve pourrait être difficile à établir. J’abandonne ce côté de la question. Mais tout à l’heure, en cheminant dans cette solitude, j’ai senti un poids sur ma conscience.