Elle ne se borne pas au malheur de Mérète votre responsabilité,
Où est Lucia votre second enfant ?
Demande-le à Dieu qui me l’a prise.
C’est à vous que je le demanderai, car c’est vous qui êtes responsable de sa mort prématurée. Elle quitta Ostraat, joyeuse comme un oiseau printannier, pour aller visiter Mérète à Bergen. Quand elle revint à Ostraat, ses joues pâlirent et une toue mortelle déchira bientôt sa poitrine.
Vous voici bien étonnée, ma mère ! Vous vous imaginiez que ce secret abominable était enseveli avec la morte, elle m’a tout confié. Un grand seigneur l’aimait et voulait l’épouser, l’honneur de votre fille exigeait cette union, vous le saviez, vous êtes demeurée inflexible et votre enfant est morte.
Je sais tout, vous le voyez.
Tu sais tout. Tu connais donc le nom du chevalier.
Non elle ne me l’a pas dit. Elle tremblait follement à la pensée seule de ce nom. Jamais elle ne l’a prononcé.