Parce que, je le sais, les douces paroles qui m’ont rendue si folle, tu les as murmurées à tant d’autres avant moi.
Non, non, ne te fâche pas mon bien-aimé. Je ne te reproche rien, plus rien, comme j’avais le tort de le faire avant de te connaître. Maintenant je comprends combien ton esprit est plus élevé que celui des autres hommes. Comment l’amour serait-il autre chose pour toi qu’un jeu, la femme autre chose qu’un jouet.
Eline, écoute moi.
J’ai grandi en entendant répéter ton nom. J’ai haï ce nom parce qu’il me semblait que toutes les femmes étaient blessées par tes actes et, comme c’est étrange, quand on rêve ! Lorsque j’édifiais ma vie future, sans que je m’en rendisse compte, tu étais toujours mon héros. Je comprends tout maintenant. Qu’avais-je donc si ce n’est un vague désir de toi, de toi seul qui, une fois, devais venir m’apprendre la joie de vivre.
Eh quoi ! Quelle est cette force qui m’attire et me donne