cour que le quidam se permet de faire à Dina. Mes nerfs sont dans un état affreux.
LONA. — Oui-da ! Qu’a-t-elle dit ?
HILMAR. — Qu’elle voulait aller en Amérique avec lui, rien de plus, rien de moins. Oh ! oh !
RORLUND. — Est-ce possible ?
MADAME BERNICK. — Que dis-tu là ?
LONA. — Mais ce serait charmant.
BERNICK. — Non. Tu as mal entendu.
HILMAR. — Demande leur toi-même. Voici le couple, qui arrive. Laissez-moi en dehors de cette histoire.
BERNICK (à Rummel et Wiegeland). — Je suis à vous dans un instant.
Scène XVIII
JOHANN. — Hurrah ! Dina vient avec nous !
MADAME BERNICK. — Mais, Johann, tu es fou !
RORLUND. — Serait-il vrai ? C’est un scandale à faire dresser les cheveux sur la tête. Par quelles séductions avez-vous…
JOHANN. — Doucement, doucement, mon bon ami, qu’est-ce que vous dites-là ?
RORLUND. — Dina, répondez-moi. Avez-vous un projet ? L’avez-vous conçu librement ?
DINA. — Il faut que je m’en aille loin d’ici,
RORLUND. — Mais avec lui ! avec lui !!!