détruire que tu es revenue, c’est pour montrer à la ville entière quelle odieuse parenté j’ai apportée à Richard. Voilà la vengeance que tu as méditée, la vengeance dans laquelle tu te complais. C’est affreux de ta part.
Scène XIII
LONA (la regardant s’éloigner). — Pauvre Betty.
Scène XIV
BERNICK (sur le seuil de sa chambre). — Oui, oui, très bien, parfait ; monsieur Krapp, envoyez cinq cents marks à la compagnie pour les nécessiteux et les mendiants. (En se retournant.) Lona ! es-tu seule ? Betty ne vient-elle pas ?
LONA. — Non. Faut-il que je l’appelle ?
BERNICK. — C’est inutile, ma chère Lona, tu ne sais pas combien ardemment j’ai désiré m’expliquer franchement avec toi et implorer mon pardon !
LONA. — Ecoute, Richard, évitons le sentimentalisme ; ça ne nous va plus.
BERNICK. — Il faut que tu m’entendes, Lona. Je sais que les apparences sont contre moi et que tu as appris la