qu’ils appartiennent aux deux meilleures familles de la ville. Vois ! vois ! tous les flâneurs qui étaient dans la pharmacie s’approchent et font leurs réflexions. Tout cela ne vaut rien pour mes nerfs. Comment voulez-vous que, dans ces conditions, on porte haut et fier ce drapeau de la moralité que…
BERNICK. — Les voici qui viennent de ce côté. Écoute, Betty, je tiens beaucoup à ce que tu sois avec eux le plus aimable possible.
MADAME BERNICK. — Tu le permets, Richard ?
BERNICK. — Oui, oui. Et toi aussi, Hilmar. Espérons qu’ils ne resteront pas longtemps ici. Pendant que nous sommes entre nous, écoutez… aucune allusion… nous ne devons les blesser en rien.
MADAME BERNICK. — Oh ! Richard ! comme tu es généreux !
BERNICK. — Bon ! Bon ! laisse cela !
MADAME BERNICK. — Non, je veux te remercier. Excuseoi d’avoir été aussi vive tout à l’heure. Toi seul aurais raison de…
BERNICK. — Bon ! Bon ! te dis-je.
HILMAR. — Oh ! oh !
Scène IV
(Johann Tonnesen et Dina, puis Lona Hessel et Olaf arrivent par le jardin). JOHANN. — Eh bien, nous sommes sortis, nous sommes