MADEMOISELLE LONA (ouvrant les portes et les fenêtres). — Il est, en train de se débarbouiller à l’hôtel. Sur le steamer il était noir comme un charbonnier.
HILMAR. — Oh ! Oh !
MADEMOISELLE LONA. — Oh ! Oh ! Sur ma parole ! (montrant Hilmar). Il se promène donc toujours par ici et dit toujours : « Oh ! Oh ? »
HILMAR. — Je ne me promène point. Je suis ici à cause de ma maladie.
RORLUND. — Mesdames, je ne crois pas…
MADEMOISELLE LONA (regardant Olaf). — Est-ce là ton petit, Betty ? Donne-moi la main. As-tu peur de ta vieille tante ?
RORLUND (prenant son livre). — Mesdames, je crois que nous ne sommes pas en état de travailler plus longtemps aujourd’hui. Nous nous réunirons de nouveau demain, n’est-ce pas ?
MADEMOISELLE LONA (pendant que ces dames se lèvent pour partir). — Oui, à demain, je serai à mon poste aussi.
RORLUND. — Vous ! Mille pardons, mademoiselle ; mais que voulez-vous faire dans notre société ?
MADEMOISELLE LONA. — Lui donner de l’air, monsieur le pasteur.