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L’UNION DES JEUNES
stensgard. — La partie n’est pas perdue, monsieur Lundestad.
(Il s’assied et écrit.)
lundestad (bas). — Écoutez, Aslaksen, pourriez-vous insérer quelques lignes de moi, après-demain, dans votre journal ?
aslaksen. — Bien sûr ; est-ce méchant ?
lundestad. — Non, du tout.
aslaksen. — Oh ! ça n’y ferait rien ; j’insérerais tout de même.
lundestad. — C’est mon testament politique ; je vous l’enverrai demain matin.
(Il sort.)
Scène XII
Les mêmes, BASTIAN, UNE SERVANTE
la servante. — Voici le punch de Madame !
aslaksen. — Hurrah ! Nos affaires locales prennent de l’intérêt.
(Il met le bol sur la table, verse à boire et boit lui-même plusieurs verres pendant la scène.)
bastian (il arrive par la droite ; bas). — Vous n’oubliez pas ma lettre ?
aslaksen. — Soyez sans inquiétude ! (Il frappe sur la poche de son habit). Elle est là !
bastian. — Profitez de la première occasion, dès que vous le pourrez,… comprenez-vous ?