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L’UNION DES JEUNES
stensgard. — Merci ! Merci ! Non !
aslaksen. — Nous vous accompagnons tous.
stensgard. — Soit ! Bonne nuit, Fieldbo. Je suppose que tu ne m’accompagnes pas ?
fieldbo. — Non, mais je tiens à te dire que ton expression sur le chambellan Bratsberg…
stensgard. — Silence ! Chut ! L’expression était trop forte. Jetons un voile. Allons, mes chers amis, puisque vous tenez à m’accompagner, je suis à vous.
monsen. — Votre bras, Stensgard.
bastian. — Musiciens, à vos instruments ! Une chanson patriotique.
la foule. — Une chanson ! Musique.
(On chante un hymne patriotique et la foule s’en va.)
fieldbo (à Lundestad). — Il a une suite magnifique
lundestad. — Mais il est aussi un chef magnifique.
fieldbo. — Où allez-vous maintenant, monsieur Lundestad ?
lundestad. — Moi, je rentre chez moi me coucher.
(Il salue et s’en va. Fieldbo reste seul en arrière.)