chantier le consul Bernick ; avant toutes choses, vous avez à remplir votre devoir envers la société du consul Bernick, car c’est elle qui nous fait tous vivre. Et maintenant, vous savez ce que le consul avait à vous dire.
AUNE. — Le consul ne me l’eût pas dit de cette façon, monsieur le comptable ; mais je sais qui je dois remercier pour cette leçon. Ce sont ces maudits marins américains. Ces gens là veulent que l’on travaille ici à leur manière et que…
KRAPP. — Oui, oui, oui. Je n’ai pas à discuter plus longtemps là-dessus. Vous connaissez maintenant l’opinion du consul. Veuillez donc avoir la bonté de retourner au chantier, car certainement vous y êtes nécessaire. Je vous rejoins à l’instant. Mille pardons, mesdames.
Scène II
RORLUND. — Et voilà, honorées dames, l’histoire est finie.
MADAME RUMMEL. — Oh ! que c’est instructif !
MADAME HOLT. — Et si moral !
MADAME BERNICK. — Vraiment, un pareil livre suggère bien des réflexions.