toilette d’intérieur… Mais, je vous en prie, hâtez-vous.
LONA. — Il faut aussi une figure souriante et des yeux brillants, Martha.
BERNICK. — Faites descendre Olaf ; je tiens à ce qu’il soit ici, à mon côté.
LONA. — Hum ! Olaf !…
MARTHA. — Je vais dire à Betty…
Scène XII
LONA. — Ainsi, l’heure de la grande fête approche.
BERNICK, qui se promène, très agité. — Oui, elle est arrivée.
LONA. — L’homme, à un pareil moment, doit se sentir heureux et fier.
BERNICK, en la regardant. — Hum !
LONA. — Toute la ville est illuminée, à ce que l’on m’a dit.
BERNICK. — En effet.
LONA. — Toutes les sociétés vont arriver, drapeaux en tête. Ton nom resplendira en lettres de flamme. Les splendeurs de cette nuit seront télégraphiées partout : « Entouré de son heureuse famille, le consul Bernick, un des plus fermes soutiens de la société, a reçu les hommages de ses concitoyens. »
BERNICK. — Cela ne va pas tarder beaucoup. La foule, par ses cris et ses hurrahs, va me contraindre à me montrer ; je serai forcé de la saluer et de remercier.