nière fois qu’il est venu me trouver… écoutez, madame Alving, il m’a avoué que ce lui serait un bonheur d’avoir Régine auprès de lui…
madame alving, se levant vivement. — Régine !
le pasteur. — Vous ne devriez pas vous y opposer.
madame alving. — Je m’y opposerais au contraire. Et puis, Régine est nécessaire à l’asile.
le pasteur. — Mais Engstrand est son père, souvenez-vous-en !
madame alving. — Un père comme celui-là !… J’en sais plus que toute autre à ce sujet. Non ! jamais, de mon gré, elle n’ira habiter chez lui.
le pasteur, se levant. — Ma chère dame, ne prenez pas cela tant à cœur. Je vous assure qu’il m’est pénible de vous voir à tel point méconnaître Engstrand. On dirait vraiment que vous avez peur…
madame alving, plus calme. — Peu importe. J’ai recueilli Régine chez moi et c’est chez moi qu’elle doit rester. (Elle écoute.) Chut ! mon cher pasteur, plus un mot de tout cela. (Son visage s’éclaire.) Ecoutez, c’est Oswald qui descend. Ne pensons plus qu’à lui.
oswald, s’arrêtant à l’entrée. — Oh ! mille excuses. Je croyais tout le monde dans le cabinet de