régine. — Monsieur le pasteur trouve ? Madame prétend de même que je me suis développée.
le pasteur. — Développée ? hum, peut-être bien. Un tant soit peu.
régine. — Peut-être désirez-vous que j’avertisse madame ?
le pasteur. — Merci, rien ne presse, chère enfant. — Mais, dites-moi donc, ma bonne Régine, dans quels rapports êtes-vous actuellement avec votre père ?
régine. — Merci, monsieur le pasteur, de ce côté cela ne va pas trop mal.
le pasteur. — Il a passé chez moi, la dernière fois qu’il est venu en ville.
régine. — Vraiment ? Il est toujours si content quand il peut parler à monsieur le pasteur.
le pasteur. — Et vous descendez souvent dans la journée pour le voir ?
régine. — Moi ? certainement, je vais le voir comme ça, dès que j’ai du temps libre.
le pasteur. — Votre père n’est pas une nature forte, demoiselle Engstrand. Il a besoin d’une main qui le conduise.
régine. — Sans doute, peut-être bien.
le pasteur. — Il a besoin de quelqu’un près de lui qu’il puisse aimer, sur le jugement de qui il puisse se reposer. Il me l’a avoué avec une con-