madame alving. — Laisse-le là. Il ne peut pas tarder à rentrer. Je vais voir moi-même.
le pasteur, entrant par la porte du vestibule. — Madame Alving n’est pas là ?
régine. — Elle vient de descendre vers la grève.
le pasteur. — C’est la plus terrible nuit que j’aie jamais passée.
régine. — Oui, n’est-ce pas un affreux malheur, monsieur le pasteur ?
le pasteur. — Oh ! ne m’en parlez pas. C’est à peine si j’y puis penser.
régine. — Mais comment le feu a-t-il pris ?
le pasteur. — Ne me demandez rien, demoiselle Engstrand ! Du reste, puis-je le savoir ? Vous voulez-donc aussi… ! N’est-ce pas assez que votre père… ?
régine. — Qu’a-t-il fait ?
le pasteur. — Oh ! il me fera tourner la tête.
engstrand, entrant par ta porte du vestibule. — Monsieur le pasteur… !
le pasteur, se retournant avec effroi. — Comment ? Vous me poursuivez jusqu’ici !
engstrand. — Oui, que le Ciel me détruise… ! Ah, Seigneur Jésus ! Mais toutes vos lamentations ne servent à rien, monsieur le pasteur.
le pasteur. — Qu’y a-t-il ?
engstrand. — Ah ! vois-tu, tout cela vient de