cader là-haut, dans les usines, de peiner comme un simple commis, sans vouloir toucher un sou de plus que les gages ordinaires ? C’est une vraie folie de ta part.
grégoire. — En es-tu bien sûr ?
werlé. — Va, je te comprends. Tu veux être indépendant, tu ne veux rien me devoir. J’ai justement une occasion pour toi de devenir indépendant et de ne relever de personne.
grégoire. — Vraiment ? Comment cela ?
werlé. — Quand je t’ai écrit qu’il était indispensable que tu vinsses en ville sur-le-champ…
grégoire. — Oui, au fait, que me veux-tu ? J’ai attendu toute la journée que tu me le dises.
werlé. — Je veux te proposer une association.
grégoire. — Une association ? Moi, entrer dans tes affaires ?
werlé. — Oui. Nous n’aurions pas besoin d’être toujours ensemble. Tu pourrais, toi, diriger la maison de commerce, et moi, j’irais m’établir aux usines.
grégoire. — Toi ?
werlé. — Oui. Vois-tu, je ne puis plus travailler comme autrefois. Je dois ménager mes yeux, Grégoire ; ma vue commence à faiblir un peu.
grégoire. — Mais elle a toujours été faible.
werlé. — Pas autant qu’aujourd’hui. Et puis, vois-tu, il pourrait se produire telles circonstances