musique. — Ne voulez-vous pas que nous fassions de la musique ensemble, madame Sœrby ?
madame sœrby. — Volontiers.
les convives. — Bravo, bravo !
Grégoire. — Un instant, mon père.
werlé, s’arrêtant. — Qu’y a-t-il ?
grégoire. — Je voudrais te parler.
werlé. — Ne peux-tu pas attendre que nous soyons seuls ?
grégoire. — Non, je ne peux pas. Il est possible que nous ne soyons plus jamais seuls.
werlé, se rapprochant. — Que veux-tu dire ?
grégoire. — Comment a-t-on pu laisser cette famille s’effondrer aussi misérablement ?
werlé. — Tu parles des Ekdal, je pense.
grégoire. — Oui, je parle des Ekdal. Il y eut cependant un temps, où le lieutenant Ekdal te tenait de bien près.
werlé. — Oui, malheureusement, il me tenait de trop près. J’en ai assez souffert pendant de longues années. Grâce à lui, une sorte d’éclaboussure a rejailli sur mon nom.