voilà-t-il pas le vieux qui fait un discours en l’honneur de madame Sœrby ?
jensen, avançant un fauteuil. — Est-ce vrai ce que dit le monde, qu’il y a quelque chose entre eux ?
petersen. — Dieu le sait.
jensen. — C’est que c’était un fameux paillard dans le temps, paraît-il.
petersen. — Peut-être bien.
jensen. — On dit que c’est pour son fils qu’il donne ce dîner.
petersen. — Oui. Il est revenu hier.
jensen. — Je ne savais pas qu’il eût un fils, M. Werlé
petersen. — Pour sûr, qu’il a un fils. Mais il ne bouge pas de là-haut, des usines d’Heydal. Je ne l’ai pas vu en ville une seule fois, depuis toutes les années que je sers dans la maison.
un domestique d’extra, à la porte du salon. — Petersen ! Il y a là un vieux bonhomme qui…
petersen, marmottant. — Bon ! Qui diable peut venir à cette heure ?
petersen, allant au-devant de lui. — Sapristi, — que venez-vous faire ici ?