hedwige, à voix basse, les yeux brillants. — Oui j’essayerai.
grégoire. — Vous êtes bien sûre d’avoir ce courage.
hedwige. — Je prierai grand-père de me le tuer.
grégoire. — C’est cela. Mais pas un mot à votre mère.
hedwige. — Pourquoi ?
grégoire. — Elle ne nous comprend pas.
hedwige. — Le canard sauvage ? J’essaierai demain matin.
hedwige, allant au-devant d’elle. — Tu l’as trouvé, maman ?
gina. — Non, mais il paraît qu’il est venu chez Relling et qu’il l’a emmené avec lui.
grégoire. — Vous en êtes sûre ?
gina. — Oui, la portière me l’a dit. Molvick était aussi avec eux, qu’elle m’a dit.
grégoire. — Et cela quand son âme aurait besoin de solitude pour lutter.
gina, ôtant son manteau. — Oui, c’est si différent, les hommes, Dieu sait où Relling l’aura entraîné. J’ai couru chez madame Eriksen : ils n’y étaient pas.
hedwige, avalant ses larmes. — Ô mon Dieu, s’il n’allait plus revenir !
grégoire. — Il reviendra, soyez-en sûre. J’irai le