hialmar. — Je l’espère bien pour ma famille. Et maintenant, prenons place, mangeons, buvons, soyons gais.
grégoire. — Nous n’attendons pas ton père ?
hialmar. — Non, il préfère prendre son repas chez lui, plus tard. Plaçons-nous.
relling. — Dites donc, madame Ekdal, Molvik s’est encore donné une fameuse culotte, hier soir.
gina. — Comment, de nouveau ?
relling. — Vous ne l’avez pas entendu, quand je l’ai ramené cette nuit ?
gina. — Non, je n’ai rien entendu.
relling. — Tant mieux. Il était dans un triste état cette nuit, Molvik.
gina. — Est-ce vrai, Molvik ?
molvik. — Passons l’éponge sur les incidents de cette nuit. Ces choses-là ne relèvent pas de mon meilleur moi.
relling, à Grégoire. — Cela le prend comme une suggestion. Il faut alors que j’aille nocer avec lui. Le candidat Molvik est un démoniaque, voyez-vous !
grégoire. — Un démoniaque ?
relling. — Oui, Molvik est un démoniaque.
grégoire. — Hum.
relling. — Et les natures démoniaques ne peu-