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ments psychiques et physiologiques combinés.

L’observation confirme, d’ailleurs, cette manière de voir, qu’on doit aider le dramaturge à communiquer à son public, puisqu’elle est en relation avec tout l’esprit de son œuvre. Ainsi, il est avéré qu’un état comme celui d’Ellida, qu’on l’appelle pathologique ou métaphysique, comme on veut, peut être soit congénital, soit provoqué par un entraînement religieux ou mystique aussi bien que par de simples « drogues ». Certaines personnes s’en servent pour hâter les résultats qu’elles veulent obtenir Moyens psychiques ou physiques agissent sur le cerveau de la même façon. Il y a toujours dans leur emploi un élément de volonté, à côté d’un penchant développé par l’usage. De même, l’hallucination passionnelle d’Ellida est, en partie, volontaire. Elle la redoute et s’y complaît, jusqu’au moment du dégrisement et de la guérison. Est-ce bien difficile à comprendre pour une artiste ? Je ne le crois pas.

Quant à Wangel, un homme que ses enfants peuvent tout naturellement croire capable