Je commence à te comprendre, peu à peu. Tu penses et tu conçois en images, en représentations visibles. Ta nostalgie de la mer, de même que la fascination exercée sur toi par cet étranger, tout cela était l’expression d’un besoin de liberté s’éveillant et grandissant en toi. Voilà !
Oh ! Je ne sais que te dire. Ce qui est sûr, c’est que tu fus pour moi un excellent médecin. Tu as trouvé le vrai remède, le seul qui pouvait agir, et tu as eu le courage de l’employer.
Eh ! nous savons oser, nous autres médecins, dans les cas extrêmes. Ainsi, Ellida, tu me reviens ?
Oui, mon cher Wangel, mon fidèle appui, je te reviens. Je le puis, maintenant. Car je viens à toi librement, de plein gré, et sous ma pleine responsabilité.
Ellida ! Ellida ! Dire que nous pourrons désormais vivre l’un pour l’autre.