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Wangel
Oui, je le puis. Je le puis parce que je t’aime par-dessus tout.
Ellida, bas, d’une voix tremblante.
Elle est donc si profonde, si intime, la place que j’occupe chez toi ?
Wangel
Oui, c’est l’œuvre des années et de la vie en commun.
Ellida, croisant les mains.
Et moi, qui ne m’en étais pas doutée.
Wangel
Tes pensées étaient ailleurs. Enfin ! Te voici absolument détachée de moi. Et des miens. Désormais ta vie, ta vraie vie, peut rentrer dans son ornière. Tu peux choisir librement, Ellida. Et sous ta propre responsabilité.
Ellida, se prend la tête entre les mains et fixe ses regards sur Wangel.
Librement, et sous ma propre responsabilité ! Sous ma responsabilité ?… Comme tout se transforme !
(Nouveau coup de cloche.)