Page:Ibsen - La Dame de la Mer, traduction Prozor.djvu/231

Cette page a été validée par deux contributeurs.

aurez toujours en moi un ami sûr et fidèle. Comptez-y.

Bolette

Hélas ! hélas ! monsieur Arnholm, tout cela est désormais impossible.

Arnholm

Impossible ? Cela aussi ?

Bolette

Mais oui. Y pensez-vous ! Après ce que vous m’avez dit, et après ce que je vous ai répondu… Vous comprenez bien que je ne puis accepter de vous de tels sacrifices ! Je ne puis plus rien accepter de vous. Jamais !

Arnholm

Voulez-vous donc rester ici pour toujours et laisser la vie vous échapper ?

Bolette

Oh ! c’est bien cruel !

Arnholm

Voulez-vous renoncer à voir ce qui se passe dans le monde ? À prendre part à tout ce que la vie a pour vous de séduisant ? Vous dire qu’il y a tant de