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CATILINA
Comme une flèche empoisonnée
Traverse cette poitrine endolorie
A laquelle le destin ne donnera jamais le repos.
AURELIA
Dieux, que veux-tu dire ?
CATILINA
Regarde :
La voilà ta maison de campagne,
Voilà tout ton espoir de bonheur !
(Il sort une bourse pleine d’or et la jette sur la table.)
AURELIA
Ah ! tu l’as vendue…
CATILINA
Oui, j’ai tout vendu…
Pour acheter des suffrages.
AURELIA
N’y pensons plus, et n’en parlons plus,
Cela ne servirait qu’à nous attrister.
CATILINA
Ton inaltérable patience m’impressionne davantage