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CATILINA
Mon bien-aimé Catilina !
(Elle s’approche très vite de lui.)
CATILINA, troublé.
Ne prononce plus ce nom.
AURELIA
Tu vis !
(Elle veut se jeter dans ses bras.)
CATILINA, la repoussant.
Va-t’en ! non, je ne vis point.
AURELIA
Ecoute-moi, mon bien-aimé.
CATILINA
Silence. Je ne veux plus rien entendre.
Je te hais. Je comprends ton honteux dessein,
Tu veux me forcer à supporter une horrible existence.
Ne me regarde pas ainsi, tes yeux me font mal,
Ils me traversent le cœur comme un poignard.
Ah ! le poignard, le poignard !
Meurs ! ferme les yeux.
(Il saisit son poignard et prend Aurélia par le bras.)