Page:Ibsen - Ölaf Liljekrans, Le Tumulus, trad. Colleville Zepelin.djvu/230

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
232
LE TUMULUS
blanka

Tu dois savoir que c’est là une laide coutume.

gandalf, se dirigeant vers le fond.

Adieu !

blanka

Eh quoi ! Tu pars ?

gandalf

Nous nous retrouverons assez tôt.

(Il s’arrête.)

Un mot encore ?
Qui repose en ce tombeau ?

blanka

Je ne sais !

gandalf

Comment, sans savoir, tu fleuris chaque jour
La tombe de ce héros ?

blanka

Un matin, mon père me mena sur ce point
Et me montra cette tombe fraîche alors
Et que jamais je n’avais vue sur cette rive,
Il m’ordonna de prier chaque matin ici,
Et de prier Dieu pour ceux-là même
Qui nous avaient fait tant dé mal par le glaive
Et par le feu.

gandalf

Et toi ?