Page:Ibn Khaldoun - Prolégomènes, Slane, 1863, tome II.djvu/488

Cette page n’a pas encore été corrigée

480 PROLÉGOMÈNES D'IBN KHALDOUN.

que de les placer ailleurs. C'est ce que firent le hafedh^ Abou Omar Ibn Abd er-Berr^, Abou Mohammed Ibn Hazm^, le cadi Eïyad, Mohii ed-Dîn en-Newaouï, Ibn el-Altar*, qui vint après ces deux der- niers, et plusieurs autres docteurs tant de l'Occident que de l'Orient. Bien que leurs traités renferment d'autres matières, comme des questions qui se rapportent à la signification des textes rapportés par eux, aux termes qui s'y emploient et à leur construction grammati- cale, on doit convenir que leurs observations sur les isnads offrent uue foule de bons renseignements au sujet des traditions, et que leurs ouvrages renferment plus de matières et sont plus abondants que les autres traités. De toutes les sciences qui se rattachent aux traditions, il n'y a que celles dont nous avons parlé qui se cultivent encore parmi les docteurs étabhs dans les grandes villes.] Dieu nous dirige vers la vérité; c'est par son aide seulement que nous pouvons y parvenir.

' Voyez la i" partie, p. Sy. * Cheref ed-Dîn Abou'l-Abbas Ahmed

' Voyez la i" partie, Introduction, Ibn Mohammed, surnommé Ibn el-Atlar

p. VIII. (le iils du parfumeur), mourut l'an 79^

' /6irf. p. VII. (iSgi-iâga de J. C).

�� �