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DIBN KHALDOUN.

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��Le droit de commander ne sort jamais de la tribu; il reste dans la famille qui s'appuie

sur de nombreux partisans'.

Chaque tribu, chaque branche de tribu, ne forme qu'un seul corps, parce que les membres dont elle se compose descendent d'un même ancêtre; mais elle renferme des groupes dont les individus tiennent plus fortement ensemble que ceux dont l'agrégation forme la tribu. Tels sont les proches parents, les familles individuelles et les frères nés du même père. Cette parenté intime rend leur attachement mutuel plus fort que celui des cousins germains et des cousins issus de germains. Unis à tous les autres membres de la tribu par la communauté d'ori- gine, ils peuvent toujours compter sur leur protection ainsi que sur

��' Ce chapitre manque dans l'édition et dans les manuscrits de Paris, mais il se trouve dans l'édition de Boulac. Nasr el- Hourini , le cheikh qui dirigea la publica- tion de celte édition, nous apprend, par une noie marginale, qu'il le trouva dans un manuscrit venu de Tunis. 11 fait ob- server, et avec raison, que ce chapitre cadre parfaitement avec le commencement du chapitre qui suit. J'ajoule que les rai- sonnements et le style du chapitre suffi- sent pour démontrer qu'Ibn Khaldoun en est l'auteur. En voici le texte :

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