[texte arabe] Jonction des sections en arabe à faire
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des grands ports du Malabar. Les gens de la Chine, de Java, de Ceylan, des Maldives, du Yaman et du Fars s’y rendent, et les trafiquants des diverses régions s’y réunissent. Son port est au nombre des plus grands de l’univers.
C’est un idolâtre, nommé Assâmary (le Samorin) ; il est avancé en âge et se rase la barbe, comme font une partie des Grecs. Je l’ai vu à Calicut, et je parlerai de lui, s’il plaît à Dieu. Le chef des marchands en cette ville était Ibrâhîm Châh Bender (le roi ou chef du port), originaire de Bahreïn. C’est un homme distingué, doué de qualités généreuses ; les commerçants se réunissent chez lui et mangent à sa table. Le kâdhi de Calicut était Fakhr eddîn ’Othmân, homme distingué et généreux. Le supérieur de l’ermitage était le cheïkh Chihâb eddîn Alcâzéroûny, à qui l’on remet les offrandes que les habitants de l’Inde et de la Chine vouent au cheïkh Abou Ishâk Alcâzéroûny (que Dieu nous fasse profiter de ses mérites !). C’est à Calicut