où il n’est en aucune manière possible de l’atteindre. Les idolâtres débitent à son sujet des mensonges, au nombre desquels est celui-ci : quiconque mange de ses feuilles recouvre la jeunesse, quand bien même il serait un vieillard. Mais cela est faux.
Sous cette montagne se trouve la grande baie d’où l’on tire les pierres précieuses. Ses eaux paraissent aux yeux extrêmement bleues. De cet endroit nous marchâmes pendant deux jours jusqu’à la ville de Dînéwer, qui est grande, située près de la mer et habitée par des marchands. On y voit dans un vaste temple une idole qui porte le même nom que la ville. Il y a dans ce temple environ mille brahmanes et djoguis, et environ cinq cents femmes, nées de pères idolâtres, lesquelles chantent et dansent toutes les nuits devant la statue. La ville et ses revenus sont la propriété particulière de l’idole ; tous ceux qui demeurent dans le temple et ceux qui le visitent sont nourris là-dessus. La statue est d’or et de la grandeur d’un homme. Elle a, en