note de ceux qui s’absentent, et des introducteurs ou chambellans. Tous les personnages que nous venons de citer sont connus dans ce pays sous le nom d’alarbâb « les seigneurs ».
Je pris des arrangements avec une autre classe de gens qui sont appelés alhâchiyah « les domestiques ». Ce sont les valets, les cuisiniers, les coureurs, les porteurs d’eau, ceux qui versent le sorbet, ceux qui présentent le bétel, les porte-épées ou écuyers, les porte-javelots, ceux qui portent les parasols, ceux qui versent l’eau pour laver les mains, les huissiers et les nakîbs ou officiers. La totalité de ces individus, à qui je donnais des appointements, était de quatre cent soixante personnes. Le sultan avait commandé qu’on employât chaque jour en nourriture, dans ce monument funéraire, douze mesures de farine et une égale quantité en poids de viande. Je jugeai que cela était trop peu, et que, d’un autre côté, les grains que le souverain m’avait alloués étaient considérables. J’employai donc chaque jour trente-cinq mesures de farine, un poids pareil de viande, ainsi que des quantités proportionnées de sucre, sucre candi, beurre et bétel. De cette manière je nourrissais, non-seule-