bout à moins d’avoir des troupes bien aguerries, et renfermant beaucoup de ces gens qui entrent dans les bois, et coupent les joncs avec des instruments préparés pour un tel but.
La solennité de la rupture du jeûne arriva, et le souverain n’était pas encore de retour à Dihly. Au jour de la fête, le prédicateur monta un éléphant, sur le dos duquel on avait adapté pour lui une sorte de trône ; à ses quatre angles, on avait fiché quatre étendards, et le prédicateur avait revêtu des habits noirs. Les muezzins montèrent aussi sur des éléphants, et chantèrent devant lui : « Dieu est tout-puissant ». Les jurisconsultes et les juges de la ville étaient également à cheval, chacun d’eux portant avec soi une aumône, qu’il devait faire lors de la sortie vers l’oratoire. Sur ce dernier, on avait élevé une grande tente de coton, ornée de tapis. Le public accourut, louant le Dieu Très-Haut ; le prédicateur pria avec la multitude, il prononça le prône, et puis