revenons à ce qui nous concerne de plus près dans ces faits. Nous raconterons donc, d’abord, notre arrivée à Dihly, les vicissitudes de notre situation, jusqu’au moment où nous quittâmes le service du souverain ; nous dirons ensuite comme quoi nous nous séparâmes du sultan, pour aller, comme son ambassadeur, en Chine, et enfin, nous ferons mention du retour dans notre patrie, s’il plaît à l’Être suprême.
A notre arrivée dans la capitale, nous nous rendîmes à la demeure du sultan et entrâmes par la première porte, puis par la deuxième et la troisième. Ici nous trouvâmes les nakîbs ou officiers, dont nous avons déjà parlé. Quand ils nous virent, leur chef nous précéda dans une salle d’audience magnifique et très-vaste, où nous trouvâmes le vizir Khodjab Djihân, qui nous attendait. Le premier de nous qui entra fut Dhiyâ eddîn Khodhâouend Zâdeh, que suivirent d’abord