dont l’un était un chanteur. Il y avait des gens exprès, qu’il envoyait dans les marchés, et qui étaient chargés de punir ceux qui s’y trouvaient au moment de la prière. On alla même jusqu’à châtier les satâïriyoûn (littéralement ceux qui couvrent, qui protègent, etc.) lorsqu’ils manquaient la prière. Ce sont ceux qui tiennent les montures des serviteurs à la porte de la salle d’audience. Le souverain ordonna qu’on exigeât du peuple la connaissance des préceptes sur les lotions sacrées, sur la prière, ainsi que celle des statuts de l’islamisme. On les interrogeait sur ces points, et ceux qui ne les savaient pas bien étaient punis. Le peuple étudiait ces choses dans la salle d’audience, dans les marchés, et les mettait par écrit.
Le sultan était rigoureux dans l’observation de la justice : parmi ses pratiques à ce sujet, il faut noter ce qui suit. Il chargea son frère Mobârec Khân de siéger dans la salle d’audience, en compagnie du kâdhi en chef Camâl eddîn,