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sultan, celui-ci descendait de son trône, et s’il était assis sur un fauteuil, il se levait. Ils se saluaient l’un l’autre, et s’asseyaient sur le même tapis. Lorsque Ghiyâth eddîn se levait, le sultan en faisait autant, et ils se saluaient ; s’il désirait de se rendre à l’extérieur de la salle d’audience, on y plaçait pour lui un tapis, où il s’asseyait le temps qu’il voulait, et il partait ensuite. Ghiyâth eddîn agissait ainsi deux fois dans la journée.


ANECDOTE SUR LE RESPECT QUE LE SULTAN AVAIT POUR GHIYÂTH EDDÎN.

Pendant le temps où le fils du calife se trouvait à Dihly, le vizir arriva du Bengale ; et le sultan donna ordre aux principaux commandants de sortir à sa rencontre. Il en fit autant lui-même, et honora excessivement son vizir. On éleva dans la ville plusieurs coupoles ou pavillons, comme on le pratique à l’arrivée du souverain. Le fils du calife, les jurisconsultes, les juges et les notables se rendirent tous à la rencontre du