des barils d’or et d’argent, remplis d’eau de roses et d’eau de fleurs d’oranger, qu’ils répandent à profusion sur les assistants.
Le trône et la cassolette dont nous avons parlé ne sont tirés du trésor qu’à l’occasion des deux grandes fêtes seulement. Les jours des autres solennités, le sultan s’assied sur un trône d’or inférieur au premier. On dresse alors une salle d’audience éloignée, pourvue de trois portes, et le sultan prend place à l’intérieur. À la première porte se tient debout ’Imâd almoulc Sertîz, à la seconde, le roi Nocbïah, et à la troisième, Yoûçuf Boghrab. À droite et à gauche se tiennent debout les chefs des esclaves écuyers ou porte-épées ; la foule se tient pareillement debout, suivant le rang de chacun. L’inspecteur de cette salle d’audience est le roi Thagbaï, qui porte à la main une baguette d’or : son substitut en porte une d’argent, et, tous les deux, ils placent les assistants et forment les files. Le vizir et les secrétaires sont debout, ainsi que les chambellans et les officiers.
Puis viennent les musiciennes et les danseuses, et d’a-