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précédé. J’atteste Dieu, ses anges et ses prophètes, que tout ce que je dirai de sa munificence extraordinaire est la vérité sûre. Il me suffit de Dieu pour témoin. Je sais qu’une portion de ce que je raconterai en ce genre ne sera pas admise dans l’esprit de beaucoup d’individus, et qu’ils la comprendront parmi ce qui est impossible dans l’ordre habituel des choses. Mais quand il s’agit d’un événement que j’ai vu de mes yeux, dont j’ai connu la réalité, dans lequel j’ai pris une grande part, je ne puis faire autrement que de dire la vérité. D’ailleurs, la majeure partie de ces faits est rendue constante par la tradition orale dans les pays de l’Orient.


DES PORTES DU PALAIS DE CE SULTAN, DE SA SALLE D’AUDIENCE ET DE L’ORDRE SUIVI EN CES LIEUX.

Le palais du sultan, à Dihly, est appelé Dâr Sera et a un grand nombre de portes. A la première se tiennent une troupe d’hommes préposés à sa garde ; les joueurs de clairons, de trompettes et de fifres sont assis en cet endroit, et quand il arrive un émir ou un grand personnage, ils jouent