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Nous continuâmes notre voyage et nous nous reposâmes à un lieu nommé Machkoùk (le Mérâcid, t. I, p. 215 et t. II, p, 119 écrit Chokoûk). Il possède deux réservoirs contenant de l’eau douce et claire. Les gens de la caravane répandirent celle qui leur restait, pour faire provision de celle-ci. Après cela nous partîmes et campâmes ensuite dans un endroit appelé Ténânîr (les fourneaux) ; il y a ici une citerne pleine d’eau. Nous quittâmes ce lieu pendant la nuit, et passâmes après le lever du soleil à Zommâlah (la vraie leçon est Zobâlah, d’après le Lobb allobâb, p. 128, et le Méracid, t. I, p. 2i5 et 504). C’est un bourg bien peuplé, où il y a un château appartenant aux Arabes, deux citernes pour conserver l’eau et beaucoup de puits. C’est un des abreuvoirs de cette route. Nous marchâmes de nouveau, et fîmes halte aux deux Haïtham, où il y a deux réservoirs d’eau. Après cela nous continuâmes notre route, et nous campâmes au bas du défilé nommé le défilé de Satan ; nous le gravîmes le second jour. C’est le seul chemin montagneux qui existe sur cette route, et encore il n’est ni difficile, ni long. Nous arrivâmes ensuite à un lieu nommé Wàkiçah, où il y a un