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sonne ne peut accomplir les tournées avec eux, ni toucher la pierre noire, à cause de leur grand empressement dans tout cela. Ils sont courageux, forts, et habillés de peaux de bêtes. Lorsqu’ils approchent de la Mecque, les Arabes qui se trouvent sur leur passage craignent leur arrivée, et évitent de les attaquer ; mais tous les pèlerins qui ont fait route avec ces gens, se sont félicités de leur société. On dit que le Prophète a fait mention d’eux, et leur a décerné un bel éloge en ces termes : « Enseignez-leur la prière, et ils vous enseigneront l’invocation à Dieu. » Il sulllt à leur gloire d’avoir été compris dans cette expression générale de Mahomet : « La foi et la sagesse sont originaires du Yaman. »

On raconte qu’Abd Allah, fils d’Omar, attendait le moment où ils faisaient leur tournées, et qu’il se joignait à eux pour se sanctifier par leurs prières. Toute leur histoire est merveilleuse, et l’on rapporte dans une tradition ces paroles de Mahomet : « Empressez-vous de les accompagner dans les tournées ; car la miséricorde divine tombe sur eux à l’instar d’une pluie bienfaisante. »