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La première page (folio i v°) est d’une main plus récente que le reste du volume et extrêmement incorrecte. A la fin de la première partie (folio 80 r°), on lit une note d’après laquelle la transcription de cette première section a été achevée le lundi 1er jour de moharram de l’année 1180 (9 juin 1766), par un nommé Mohammed, fils d’Ahmed… alboùny attémîmy. Le copiste ajoute qu’il était malade pendant qu’il transcrivait la majeure partie de cet exemplaire[1]. A la fin du volume, on lit que la transcription en a été terminée le 11 de safar de la même année.

De tous les manuscrits que nous avons eus à notre disposition, le n° 910 est, sans contredit, le plus complet et le plus correct, bien qu’on y trouve souvent des fautes de copiste et des omissions, en général de peu d’importance. C’est celui que nous avons pris, le plus souvent, comme base de notre édition, pour toute la première partie, nous réservant de lui substituer le n° 907, c’est-à-dire l’autographe, quand nous arriverons au second livre. Nous l’avons collationné soigneusement avec les trois autres ; mais nous n’avons introduit dans le texte les leçons de ces manuscrits, que quand elles nous ont paru plus correctes ou plus complètes. Nous aurions pu joindre à notre travail un plus grand nombre de variantes, et c’est même ce que nous avions commencé à faire sur notre copie. Mais le format et la disposition typographique adoptés pour cet ouvrage par le bureau de la Société asiatique, ne comportant pas de notes (au moins à l’endroit où elles peuvent être vraiment utiles, c’est-à-dire au bas de la page), nous avons supprimé presque toutes les variantes

  1. note en arabe