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les étonna beaucoup. Ils lavèrent le cadavre, l’enveloppèrent du drap mortuaire, et après avoir prié sur lui, ils l’enterrèrent. Après cela, ils se remirent en voyage ; mais l’un d’eux dit aussitôt : « Comment ? laisserons-nous ce tombeau sans un signe pour le reconnaître ? » Ils retournèrent alors sur leurs pas, et ils ne trouvèrent aucune trace du sépulcre.

Voici ce que fait observer Ibn Djozay : « On assure qu’Ouweïs a été tué à Siffîn, en combattant pour Aly ; et cette version est, grâce à Dieu, plus authentique. »

Près de la porte Eldjâbiyali se trouve une porte orientale, à côté de laquelle il y a un cimetière, où se voit le tombeau d’Obeyy, fils de Ca’b, compagnon de l’envoyé de Dieu. On y trouve aussi le sépulcre du serviteur de Dieu, le pieux Raslàn, surnommé le faucon cendré.


ANECDOTE AU SUJET DE CE SURNOM.

On raconte que le vertueux cheikh Ahmed errifa’y, demeurait à Oumm Obeïdah, dans le voisinage de Ouâcith, et qu’entre lui et le saint Abou Medîn Cho’aïb, fils d’El-