Fixe ta demeure à Djillik, entre la coupe et la corde des instruments, dans un jardin qui remplit de satisfaction l’ouïe et la vue.
Fais jouir tes yeux de la contemplation de ses beautés ; et exerce la pensée entre les parterres et le fleuve.
Regarde à Damas les teintes dorées qu’y revêt le soir, et écoute les mélodies des oiseaux sur les arbres.
Et dis à celui qui blâme un homme de ses plaisirs : « Laisse-moi ; car à mes yeux, tu ne fais pas partie des êtres humains. »
Il dit également à propos de Damas :
Cette ville est un paradis dans lequel l’étranger oublie son pays natal.
Mon Dieu ! Qu’ils sont agréables les jours du samedi à Damas, et que leur coup d’œil est magnifique !
Vois de tes propres yeux ; aperçois-tu autre chose qu’un objet aimé, ou un individu qui aime.
Dans la demeure où l’on entend les colombes roucouler sur le rameau qui danse ?