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Où la fertilité du printemps a répandu tous ses dons ; et les ondées printanières ont orné le pâturage.

Voici ce que dit, sur cette ville, Abou’lhaçan Aly, fils de Moùça, fils de Sa’îd el’ansy, elgharnâthy, appelé Noûr eddîn :

Damas, notre demeure, où le bonheur se montre parfait, tandis que, partout ailleurs, il est incomplet.

Les arbres dansent, et les oiseaux chantent ; les plantes y sont élevées, et les eaux coulent en pente.

Grâce aux plaisirs qu’on y éprouve, les visages des habitants resplendissent ; ils sont seulement cachés par les ombrages des grands arbres.

Chaque fleuve qu’on y voit a un Moïse qui le fait couler, et chaque verger qu’il possède sur ses bords est orné d’une belle verdure. (Allusion au prophète Khidhr ou Alkhadhir.)

Il dit encore, sur le même sujet :