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la trimourti, ce révélateur des quatre livres de la loi divine, les Wedas, n’est-il pas un dieu personnel ?

Siva, cette seconde personne de la trimourti, cette seconde incarnation, dont le culte subsiste encore aujourd’hui, et ce maître de la foudre, cet arbitre de l’univers, ce phallus antique, symbole de l’éternelle génération, n’est-ce pas là un dieu personnel ?

Wichnou, cette troisième personne de la trimourti, ce médiateur qui va sans cesse se dévouant pour le salut des créatures et répare les atteintes dont une cause destructive mine incessamment l’univers, n’est-ce pas un dieu personnel ?

Nous prouverions de même, que la religion des Mages, que celle des Égyptiens, avaient également leur source dans l’inspiration, l’intuition, l’idée de cause ; que ces religions n’adoraient que des dieux personnels : Ormutz, comme cause