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rons, que toutes les religions les plus anciennes et les plus savantes ont commencé par adorer une cause personnelle ; quel dieu plus personnel que celui qui dit : que la lumière soit et la lumière fut ; que les eaux qui sont sous le ciel se rassemblent en un seul lieu, et que l’élément aride paraisse.

D’un bout à l’autre de la Genèse, nous voyons le dieu d’Abraham parler, agir, créer, commander à l’Univers. La Genèse, cette longue conversation de Dieu avec l’homme, nous montre un Dieu ordonnateur et conservateur ; aussi ne voyons-nous nulle part les Hébreux porter leur adoration sur les phénomènes de la nature.

D’un bout à l’autre de la théogonie des Hindous, nous retrouverons partout l’adoration d’un dieu personnel, d’un dieu cause.

Brahma, cette première personne de