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à mesure que l’homme porte plus haut le flambeau de la raison. Au lieu du lotus, de l’ibis, du crocodile, ces dieux de son enfance, il adore l’intelligence suprême à laquelle le lotus, l’ibis, le crocodile et les mondes obéissent, ce qui avait été cause pour lui autrefois n’est plus qu’un pur effet qu’il méprise aujourd’hui. Cette intuition de la cause explique d’une manière rationnelle la marche progressive des religions à travers le temps.

LXX.

Donc, toute religion a sa racine profonde au cœur de l’homme et elle va sans cesse se modifiant, s’élevant à mesure que l’humanité avance en âge, c’est-à-dire en raison.

Après le fétichisme, le polythéisme, puis le paganisme, puis le christianisme.

LXXI.

Nous irons même plus loin, et nous di-